Mardi 10 Mai 2011

Nous largons les amarres à 8h30 un peu avec regret, mais il faut bien partir. Nous naviguerons au moteur toute la journée car il n'y a pas de vent. Nous reconnaissons toute la côte pour l'avoir fait tellement de fois en voiture l'été dernier ! les habitudes de la salade composée est reprise avec plaisir . Nous arrivons précisemment grace aux instructions nautiques de nos amis hollandais aux approches de Manavgat, pas si aisé à repérer car il y a de la brume de chaleur, une fois l'entrée du canal embouquée nous louvoyons sur le bras de la rivière du même nom pour éviter les saloperies que charie la rivière, dues à la fonte des neiges et aux dernières imtempéries. les fonds sont variables parfois 40 cm sous la quille parfois 3ou 6m Nous faisons ainsi 2,8 miles dans un paysage de marais sauvages, croisant des quaiques promenant des touristes. L'inquiétude nous gagne, où nous amarrer ? enfin le premier voilier en vue, c'est "Maxi" le voilier marseillais dont nous ont parlé les amis hollandais, nous nous y prenons à 2 fois pour nous amarrer, Christophe et Fabienne prennent rapidement nos amarres car le courant est de 2 noeuds sinon la manoeuvre serait à refaire ! il est 14h, nous les convions à boire un pot ce soir pour faire plus ample connaissance. Bateau rangé et boisson dégustée nous allons découvrir l'endroit en espérant marcher le long de la rivière. Néni ! impossible, pas de chemin de hallage ici, nous ne ferons que visiter le chantier ... archaïque, mais où se construisent les quaïques que nous voyons dans tous les ports turcs . A 19h nos voisins arrivent pour un pot et nous racontent qu'ils ont passé 8 mois ici pour faire l'osmose du bateau et beaucoup d'autres travaux importants ça n'a pas été triste parait-il pour mettre le bateau à sec. les gars n'avait jamais levé de voilier avec 2 m de tirant d'eau, et nos amis ont eu très peur et ont failli abandonner. Tous les ouvriers ici ont été adorables et serviables, comme partout où ils ont été jusqu'en Mer Rouge ,Erytrée et Soudan d'où ils venaient de passer l'hiver dernier. Nous nous quittons espérant se revoir dans un port où un mouillage .